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 L’histoire du Prince Espamuno

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Iblis
Animateur Halfling
Iblis


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Date d'inscription : 20/10/2012

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MessageSujet: L’histoire du Prince Espamuno   L’histoire du Prince Espamuno Icon_minitimeSam 4 Déc 2021 - 12:36

Le fluff de mon armée est désormais traduit en français.
Un énorme merci à mon ami Olivier pour traduire et co-écrire l’histoire de Espamuno 😊


L’histoire du Prince Espamuno Dc6dc710

« Mes amis, s’égosilla le Vieux, je me rends compte que vous ne connaissez pas l’histoire d’Espamuno. Je vais vous la conter si cela vous plaît ». Aussitôt le silence se fit dans l’auberge de la Chouette Verte.



« Son histoire a été écrite il y a bien longtemps, un âge où les Hommes, les Elfes, les Nains et les Monstres formaient quatre Tribus. Aux Hommes avait été confiée la Pierre de Souveraineté. Vous savez tous ce que malheureusement ils en ont fait. Aux Elfes le Chaudron de la Connaissance. Aux Monstres la Lance de Lucifer. Et aux Nains l’Épée des Rois.



L’histoire d’Espamuno se déroule dans ce monde d’alors, dans ce monde des quatre éléments : l’eau, la terre, le feu et l’eau qui appartenaient aux Anciens Dieux. Son histoire fut écrite dans la noble langue des Elfes. Que je sois maudit si je n’ai pas mis des années à tenter de la traduire dans notre langue commune. J’ai fait de mon mieux, vous pouvez me croire.



Mais vous souvenez-vous seulement des Elfes ? Les uns étaient dispersés dans les bois, nous les nommions les Sylvains. D’autres les Maritimes vivaient sur les côtes. Enfin, il y avait les Elfes Noirs, les Elfes des Marais, les plus terribles. La cruauté des Elfes Noirs était renommée. Ils vivaient dans une société où l’ambition, la violence et l’absence d’une quelconque pitié étaient éduquées dès le plus jeune âge. Il fallait être le meilleur au risque de se faire massacrer par son voisin ou sa voisine. Ces êtres grands et minces, à la peau gris pâle, au mouvement lent, à la voix calme étaient indifférents au froid, à la pluie et au vent. La vie n’avait aucun prix. Chacun luttait pour survivre, les uns par la magie, les autres par la force. La mort était partout.



Espamuno était l’un d’eux. Malheureusement, il n’était le meilleur en rien. Malhabile à l’épée, piètre tireur à l’arc et pataud à la lutte. Il n'était pas non plus particulièrement remarquable par son intelligence… à tel point qu’il avait même songé à s’adonner à la magie pourtant réservée strictement aux femmes Elfes noires. Ha… Ha… Il n’aurait pas été le premier à contourner cette interdiction sacrée. Franchement, combien d'entre vous auraient su alors différencier un elfe d'une elfe, à certaines occasions, avec un peu de maquillage... Mais trêve de minauderies, revenons-en à notre héros.



Espamuno, surnommé plus tard le Prince capricieux, eut donc une adolescence rude. Et tout d’abord parce qu’il était fils de Roi. Je sais, cela peut surprendre, mais chez les Elfes Noirs, ce n’était guère un destin enviable car, de la fratrie, il ne devait n’en rester qu’un. Ainsi en allait-il de la Loi Salique des Elfes. Quatrième de la lignée, il avait cinq frères aussi impitoyables les uns que les autres. Deux règles s’imposaient donc aux six Princes. La première : ne pas mourir de la main d’un de ses frères. La seconde : tuer ses frères. Simplissime. Mais, comme je l’ai dit, malheureusement, Espamuno n’était le meilleur en rien… Sauf peut-être dans un domaine : ne rien faire et se laisser porter par le Fatum. Alors c’est ce qu’il fit. Il n’essaya pas de tuer ses frères aînés ce qui était dans l’ordre naturel des Elfes Noirs. Ils étaient bien trop dangereux… Si tant est qu’il s’entretuèrent, sauf un, avant d’avoir atteint leur majorité. Sauf un qu’Espamuno étrangla tandis que ce dernier étranglait le cadet ensommeillé dans son lit de roseaux. Simple ruse du destin.



Il n’en restait donc qu’un à atteindre l’âge adulte, cent ans si nous comptons en années humaines. Il ne faut pas oublier que les Elfes avaient une longue vie. Son père, le Roi, lui confia alors une terre. Les Elfes ne parlaient pas en termes de domaines ou de frontières. Ces notions leur étaient inconnues. Ils dirigeaient là où se portait leur regard et où s’imposait leur force. Mais auparavant, il lui fallait se marier. Comment la rencontra-t-il ? Et bien, chers amis, comme il en avait toujours été jusqu’à présent, en ne faisant absolument rien… Rien d’autre que de se laisser guider par ce que d’aucuns appelleraient le hasard voire même la chance. Rien d’autre que de se laisser aller et céder à tous ses caprices avant qu’une mort horrible ou perfide ne le submerge. Ainsi vivait Espamuno sans penser aux conséquences. Certains diraient, c’est sûr, qu’il avait un tempérament enfantin, d’autres le qualifierait de téméraire voire stupide. Espamuno, lui, se jugeait sage… Enfin presque assurément. Et donc quand il se fut s’agit d’une maîtresse furie pour partie, il en fit son parti et l’épousa sans hésiter. Il avait de toutes les façons toujours adorer le fouet et rêver d’une petite hydre comme animal de compagnie.

Allait venir le jour maudit pour l’humanité où Espamuno allait enfin devenir le meilleur, son regard s’étant porté vers le Grand Ouest. Pour envahir ces nouvelles terres, il lui fallait une stratégie infaillible. Mais il n’en avait pas la moindre ce qui, pour sûr, était conforme à sa personne. Pour soldats, son épouse l’invitait à n’engager exclusivement que des Furies. Une armée donc incroyablement violente. Mais Si Espamuno n’avait pas toujours d’idée, il était loin d’être sans subtilité. En effet, un échec cuisant ou de très lourdes pertes signifieraient alors une baisse non négligeable du taux de natalité des Elfes. S’être débarrassé de ses frères pour se mettre tous ses congénères à dos ne l’enchantait guère même si son épouse, elle, ricanait. Les Anciens l’exhortaient à composer une force composée d’arbalétriers et de balistes. Efficace mais tellement banal. Les Nobles le poussait à lever un ost de chevaliers mais Espamuno n’aimait guère l’odeur du crin, du crottin, du cheval et des chevaliers.



Alors, me demanderez-vous, comment Espamuno monta-t-il son armée ? Et bien, chers amis, comme il en avait toujours été jusqu’à présent, en ne faisant absolument aucun choix ! Il demanda donc à chacun de ses généraux de lui fournir un bataillon de tout. Oui, vous m’avez bien entendu : un bataillon de tout !



Il fit donc se réunir autour se son étendard gris un Ordre de Chevaliers rutilants, des Furies excitées, une troupe d’éclaireurs insaisissables, des fantassins d’élite, des archers expérimentés, quelques Monstres et Titans uniques, etc... Enfin, une sorcière. Mais comment la choisir sans faire bouillir la jalousie de sa reine ? Espamuno choisit la plus belle ce qui n’éveilla pas les soupçons puisqu’en aucun cas elle n’était la plus vicieuse. Ainsi fut formée son armée au gré de son intuition... de ne pas choisir.



Ainsi fut montée l'une des armées les plus mémorables de l'histoire des Elfes. Ses combats ont forgé des légendes, que je vous raconterai, chers amis, un autre jour… sans oublier comment celui qui n’était le meilleur en rien le devint. Mais meilleur en quoi, au fait ? Ah… Ah… Il se fait tard, et, wouah, j’ai soif ! Sacrebleu, que l’on me serve une petite Cervoise et bien fraîche ! »
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