L’Alliance du Nord de Paco

Ils sont en fin prêts! Ils adorent l’hiver, le froid et la Raclette. Voici mes gars et surtout mes filles du Nord:



La liste:

Les figs:

Leur histoire:

(Attention texte écrit en français par un espagnol! si le Professeur Olivier ou quelqu’un d’autre veux bien corriger les fautes je suis bien preneur )

Edit: Ah! cadeaux de Noel! le texte a été adapté au français par Olivier      


Wilfrid était inquiet, très inquiet. Ce qui est normal avant d’engager une bataille et de risquer sa vie. Wilfrid regardait au loin. Dans la brise glaciale son corps était pris de spasmes incontrôlés. Ces tremblements n’étaient pas dus au froid mais à son inquiétude… Une inquiétude charnelle, dévorante, excitante… Il savait que son destin était aux aguets derrière la ligne de frondaison des conifères. Peut-être même la mort… Wilfrid frissonnait d’impatience. Tant d’années à attendre ce moment. Pourtant au fond de lui résonnait comme une noirceur. Il aurait préféré la fierté du guerrier. Et il savait bien pourquoi.

Son ennemie était juste devant apparemment. Elle était loin d’être seule… Elle... et ses Sœurs noires… Elle... et ses Sœurs de Glace au cœur de la sombre forêt. C’était il y a trois ans déjà. Les territoires du Comte Vanheule avaient été submergés par de belles guerrières Elfes venues d’ailleurs. Jusque là elles n’existaient que dans les contes pour enfants. Jusque là… Car depuis, elles occupaient toutes les pensées du jeune homme de 17 ans, fils de boulanger devenu soldat. Les survivants les décrivaient rapides, précises, gracieuses, magnifiques… mortifères. Les survivants fermaient les yeux à leur évocation. Il paraît que même en plein hiver et sur la neige elles sont à moitié nues.

Wilfrid adolescent s’était renseigné auprès du Grand Mestre de Forêt Noire. Les Elfes appartenaient à une lignée proche de celle des Elfes du Crépuscule. Bannies, elles avaient trouvé refuge au sein de l’Alliance du Nord. Reconnues pour leur fureur et leur adresse, elles étaient chargées de terrasser les flancs ennemis telles des Berserkers, dans une spirale de destruction incontrôlée, sous le commandement de la plus dangereuse d’entre elles, Lame de Glace, capable d’abattre en dansant le plus doué des guerriers comme le plus énorme de monstres !

À leur évocation, après une tirade à couper le souffle, le Grand Mestre laissait toujours un long silence avant d’ajouter : « Wilfrid, pour notre plus grand malheur, Lame de Glace et ses Sœurs ne sont pas seules ! Dans une armée, tu le sais, il y a un autre flanc. Ce dernier est tenu par des Nains, plus précisément, jeune damoiseau, par une poignée de Nains... mais des Nains sur des Ours… Et des Nains capables de chevaucher un Ours en valent mille ! » Puis, le Grand Mestre toujours posait la main sur l’épaule de Wilfrid et faisait mine de partir avant de poursuivre dans un murmure : « dans une armée, il y a aussi une force capable de tenir le centre vaille que vaille. Des Hommes-Bêtes, une ethnie elle aussi persécutée, jugée contre-nature, et, obligée de fuir ses territoires. Des Hommes-Bêtes, qui, désormais, forment le bastion défensif et incontournable de l’Alliance grâce à ses boucliers de glace enchantés. Ah ! Wilfrid. Que l’Hiver nous épargne. » Puis le vieil homme s’en retournait dans ses manuscrits. Alors, Wilfrid quittait la Bibliothèque du château à pas feutrés.

L’ordre de marche retentit, tonitruant, sortant Wilfrid de sa rêverie. Les Miliciens entamaient leur avancée vers l’Ennemie entraînant ainsi le jeune apprenti-boulanger. Soudain le sol trembla sous ses pieds. La cavalerie naine se dirigeait vers eux au rythme lent du pas des Ours. Wilfrid est sous le choc. Un étourdissement l’assaillit. Des mots s’entrechoquent dans sa tête. « Ce n’est pas possible ! Non ! cela ne se peut ! Ce n’est pas mon combat, mon destin, mon Ennemie ! Ce n’est pas le bon flanc ! » Alors Wilfrid prend la décision la plus grave de sa jeune existence : il abandonne sa formation et s’élance dans une course effrénée à travers le champ de bataille chaotique et sanglant.

Son élan irrémédiable prend fin lorsqu’il rejoint enfin la garde personnelle du Compte Vanheule. Malgré le Mur de boucliers des Hommes, les Elfes Berserkers se livrent à un véritable carnage virevoltant et contournant les solides Vétérans, durs mais lents. Wilfrid se débat comme il peut déjà aveuglé par son propre sang qui coule de son front. Il lui semble être une brindille dans la tempête des Dieux. Entre deux bourrasques d’acier, il aperçoit Lame de Glace se diriger avec détermination vers le Compte Vanheule qui semble ne pas la remarquer au milieu de ses Sœurs. Pourtant, elle est sublime. Une beauté qui vous gèle le sang.

Wilfrid court pour tenter d’empêcher l’inévitable, crie pour alerter le Comte, s’agite dans tous les sens… Mais dans l’orage de la bataille cela s’avère vain. Et il arrive trop tard. Le Comte tombe sous la danse létale de Lame de Glace. Une danse parfaite et équilibrée. Une exécution terrible ! Poussé par les rangs tumultueux, Wilfrid se retrouve face à face avec son Ennemie. Il lui semble être redevenu le gamin du village, bouche ouverte, fasciné, jubilant à l’écoute des récits des Anciens. Dans un sursaut, il pare l’attaque.

Puis, le temps paraît se suspendre. Lame de Glace reste figée et ses yeux bleus s’attardent sur lui. Il lui semble qu’elle sonde son âme. Peut-être. Son épée fend l’air et soudain Lame de Glace s’éloigne vers les Cors sonnant des Hommes-Bêtes.

Wilfrid a survécu, et, comme les Anciens survivants, il a raconté souvent son histoire. Et les enfants de son peuple à leur tour. L’histoire de très belles guerrières Elfes puissantes et magnifiques. Il paraît que même en plein hiver et sur la neige elles sont à moitié nues.

Mega classe ! Bravo Paco ca rend super bien

Ton armée est splendide ! En voyant tes Hommes-Bêtes cela me donne l’envie de donner aux miens une seconde vie bleue:)

Puisque tu me le demandes (et comment résister ?), j’ai corrigé les quelques fautes que j’ai vues et, j’espère que tu ne m’en voudras pas, je me suis permis quelques modifications (comment résister ?). J’espère qu’elles te plairont... sinon, dis-le moi et je m’en tiendrais au texte original.

Bonne lecture:)




Wilfrid était inquiet, très inquiet. Ce qui est normal avant d’engager une bataille et de risquer sa vie. Wilfrid regardait au loin. Dans la brise glaciale son corps était pris de spasmes incontrôlés. Ces tremblements n’étaient pas dus au froid mais à son inquiétude… Une inquiétude charnelle, dévorante, excitante… Il savait que son destin était aux aguets derrière la ligne de frondaison des conifères. Peut-être même la mort… Wilfrid frissonnait d’impatience. Tant d’années à attendre ce moment. Pourtant au fond de lui résonnait comme une noirceur. Il aurait préféré la fierté du guerrier. Et il savait bien pourquoi.

Son ennemie était juste devant apparemment. Elle était loin d’être seule… Elle... et ses Sœurs noires… Elle... et ses Sœurs de Glace au cœur de la sombre forêt. C’était il y a trois ans déjà. Les territoires du Comte Vanheule avaient été submergés par de belles guerrières Elfes venues d’ailleurs. Jusque là elles n’existaient que dans les contes pour enfants. Jusque là… Car depuis, elles occupaient toutes les pensées du jeune homme de 17 ans, fils de boulanger devenu soldat. Les survivants les décrivaient rapides, précises, gracieuses, magnifiques… mortifères. Les survivants fermaient les yeux à leur évocation. Il paraît que même en plein hiver et sur la neige elles sont à moitié nues.

Wilfrid adolescent s’était renseigné auprès du Grand Mestre de Forêt Noire. Les Elfes appartenaient à une lignée proche de celle des Elfes du Crépuscule. Bannies, elles avaient trouvé refuge au sein de l’Alliance du Nord. Reconnues pour leur fureur et leur adresse, elles étaient chargées de terrasser les flancs ennemis telles des Berserkers, dans une spirale de destruction incontrôlée, sous le commandement de la plus dangereuse d’entre elles, Lame de Glace, capable d’abattre en dansant le plus doué des guerriers comme le plus énorme de monstres !

À leur évocation, après une tirade à couper le souffle, le Grand Mestre laissait toujours un long silence avant d’ajouter : « Wilfrid, pour notre plus grand malheur, Lame de Glace et ses Sœurs ne sont pas seules ! Dans une armée, tu le sais, il y a un autre flanc. Ce dernier est tenu par des Nains, plus précisément, jeune damoiseau, par une poignée de Nains... mais des Nains sur des Ours… Et des Nains capables de chevaucher un Ours en valent mille ! » Puis, le Grand Mestre toujours posait la main sur l’épaule de Wilfrid et faisait mine de partir avant de poursuivre dans un murmure : « dans une armée, il y a aussi une force capable de tenir le centre vaille que vaille. Des Hommes-Bêtes, une ethnie elle aussi persécutée, jugée contre-nature, et, obligée de fuir ses territoires. Des Hommes-Bêtes, qui, désormais, forment le bastion défensif et incontournable de l’Alliance grâce à ses boucliers de glace enchantés. Ah ! Wilfrid. Que l’Hiver nous épargne. » Puis le vieil homme s’en retournait dans ses manuscrits. Alors, Wilfrid quittait la Bibliothèque du château à pas feutrés.

L’ordre de marche retentit, tonitruant, sortant Wilfrid de sa rêverie. Les Miliciens entamaient leur avancée vers l’Ennemie entraînant ainsi le jeune apprenti-boulanger. Soudain le sol trembla sous ses pieds. La cavalerie naine se dirigeait vers eux au rythme lent du pas des Ours. Wilfrid est sous le choc. Un étourdissement l’assaillit. Des mots s’entrechoquent dans sa tête. « Ce n’est pas possible ! Non ! cela ne se peut ! Ce n’est pas mon combat, mon destin, mon Ennemie ! Ce n’est pas le bon flanc ! » Alors Wilfrid prend la décision la plus grave de sa jeune existence : il abandonne sa formation et s’élance dans une course effrénée à travers le champ de bataille chaotique et sanglant.

Son élan irrémédiable prend fin lorsqu’il rejoint enfin la garde personnelle du Compte Vanheule. Malgré le Mur de boucliers des Hommes, les Elfes Berserkers se livrent à un véritable carnage virevoltant et contournant les solides Vétérans, durs mais lents. Wilfrid se débat comme il peut déjà aveuglé par son propre sang qui coule de son front. Il lui semble être une brindille dans la tempête des Dieux. Entre deux bourrasques d’acier, il aperçoit Lame de Glace se diriger avec détermination vers le Compte Vanheule qui semble ne pas la remarquer au milieu de ses Sœurs. Pourtant, elle est sublime. Une beauté qui vous gèle le sang.

Wilfrid court pour tenter d’empêcher l’inévitable, crie pour alerter le Comte, s’agite dans tous les sens… Mais dans l’orage de la bataille cela s’avère vain. Et il arrive trop tard. Le Comte tombe sous la danse létale de Lame de Glace. Une danse parfaite et équilibrée. Une exécution terrible ! Poussé par les rangs tumultueux, Wilfrid se retrouve face à face avec son Ennemie. Il lui semble être redevenu le gamin du village, bouche ouverte, fasciné, jubilant à l’écoute des récits des Anciens. Dans un sursaut, il pare l’attaque.

Puis, le temps paraît se suspendre. Lame de Glace reste figée et ses yeux bleus s’attardent sur lui. Il lui semble qu’elle sonde son âme. Peut-être. Son épée fend l’air et soudain Lame de Glace s’éloigne vers les Cors sonnant des Hommes-Bêtes.

Wilfrid a survécu, et, comme les Anciens survivants, il a raconté souvent son histoire. Et les enfants de son peuple à leur tour. L’histoire de très belles guerrières Elfes puissantes et magnifiques. Il paraît que même en plein hiver et sur la neige elles sont à moitié nues.

Oh j’adore Olivier!!!!!!!! C’est trop trop bien! C’est le meilleur cadeaux de Noel possible
MERCI MERCI MERCI!!!!!!!

C'est trop... De rien... Et merci à toi... ça m'a aussi fait plaisir;)
J'ai vu 2 erreurs (au cas où tu en ferais un parchemin comme pour tes Cauchemars) :
Il faut corriger au 3ème paragraphe : comme le plus énorme des monstres !
Et au 6ème : la garde personnelle du Comte Vanheule.

Bien quel boulot abattu il y a quelques mois encore tu jouais l alliance du nord quasi non peinte.. ils sont vraiment sympa et avec le fluff c est encore mieux! Ca promet pour demain y aura beaucoup de nouveautés !

C'est vrai, ça promet !

Et pour éviter des répétitions, il faudrait corriger :
Paragraphes 6 et 7 :
Il a l’impression d’être une brindille dans la tempête des Dieux.
Il est redevenu le gamin du village, bouche ouverte, fasciné, lorsqu’il jubilait à l’écoute des récits des Anciens.

Et encore paragraphe 6 : avec détermination vers le Comte Vanheule

Pour moi c’est parfait comme ça
C’est marrant parce que ta version en étant déjà bien plus proche de la version originale en espagnol est aussi différente
En espagnol il y’a une touche plus « sexuel » (Tu ne pouvais pas le savoir ça d’après mon texte français) et dans la tienne il y’a une touche plus « épique » qui est vraiment parfait!
Ah oui je vais l’imprimer ou faire quelque chose comme le parchemin c’est sur

L’étape suivante c’est de faire un plateau de présentation.

J’espère juste ne pas trop me faire défoncer demain

Paco se faire défoncer mdr j y crois pas trop